Il passe de mains en mains, ou de crayons en crayons, Gai-Luron. On avait salué son retour trente ans après Gotlib avec Fabcaro au scénario et Pixel Vengeur au dessin. Ils s’étaient bien appropriés l’animal. Pour le tome 2 Frédéric Felder avait remplacé Fabcaro mais Pixel a fait de la résistance. Et pour le tome 3 qui va montrer toutes les carences informatiques de ce brave Gai-Luron complètement 2.0, Sti fait ses débuts à l’écriture et Amouriq au dessin. Cela ne ferait-il pas un peu trop pour le canin bipède ? On va vous le dire de suite.
Il a des états d’âme et on le comprend. La fin d’une époque ça fait mal même en se relookant. Côté vocabulaire, idem il est paumé mais veut bien s’y mettre. Tiens au fait, page 27 il parle de la canicule, c’est d’actualité, et ses conseils vont presque tuer Jujube qui par contre pourra bénéficier à l’hôpital d’une chambre climatisée. Bon, allez, on ferme. Le dessin de Amouriq est très familial. On a changé de registre et de public potentiel. Après tout pourquoi pas, c’est sympa mais verbeux. Mais pour les nostalgiques de Gotlib c’était Fabcaro qui tenait la corde. A voir si il ne vaudrait mieux pas de lui assurer une retraite bien méritée à ce gentil Gai-Luron.
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