Renseignements en tout genre mais surtout sur les personnes disparues pendant la seconde guerre mondiale et des autres conflits jusqu’à aujourd’hui, L’Agence des Invisibles relèvent les challenges les plus difficiles. Marc Lévy l’a co-scénarisé, une première pour lui, avec Sylvain Runberg. Ce n’est pas, comme annoncé par erreur dans ce texte, une adaptation d’un de ses romans. Au dessin Espé (Château Bordeaux) qui a un peu de mal à convaincre par un trait qui tend parfois trop vers la caricature. Un pilote allemand a disparu pendant un raid sur l’Angleterre et personne n’a jamais su comment. L’agence pour sa première enquête dans cette série, va devoir le retrouver. Si possible.
Novembre 1941, les bombardiers allemands volent vers Londres. He 111, Juncker 88 sont repérés par les Spitfire. A bord d’un He 111, un équipage doit passer à tout prix. Dans l’avion, Friedrich Müller qui ne donnera jamais plus signe de vie et dont l’avion va disparaître sans laisser de traces. A l’Agence des Invisibles on a embauché une ancienne agent des renseignements français, Lilia Hanouni qu’on présente aux autres membres. Anton redoute qu’elle lui fasse de l’ombre mais ils vont devoir travailler ensemble quand se présente la fille de Müller qui veut que l’agence retrouve son père où au moins les conditions de sa disparition et son avion. Aucune source officielle allemande ou anglaise n’a de trace hormis une piste dans un petit village anglais, Knighton.
Intrigue bien cadrée, ficelée à souhait par Marc Lévy et bien découpée par Runberg. Le pilote fantôme va brouiller les pistes et l’agence du soucis à se faire car la vérité n’est pas celle à laquelle on pourrait s’attendre; Suspense et coups tordus, un premier épisode très convaincant.
L’Agence des Invisibles, Tome 1, Friedrich Müller, Éditions Philéas, 15,90 €
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