Et c’est reparti. On n’a pas communiqué plus tôt sur la liste des heureux albums officiellement sélectionnés pour Angoulême 2023, 50e édition (et pas 50 ans….) de ce Festival (et oui il faut intégrer 1974 et 2023, pour les fans de maths qui ne savent pas compter) qui se déroule du 26 au 29 janvier. Pourquoi ? Et bien parce que on va encore répéter les mêmes platitudes comme chaque année. Une liste qui sera ou pas source de polémiques mais cela prouve le grand choix du 9e Art. Combien d’albums connus et lus, chroniqués dans cette sélection ? Peu, on le regrette mais bon, on verra bien quel titre sortira du chapeau après ces deux dernières années sous virus.

Pratiquement pas de titres de grands éditeurs. On retrouve L’ Arabe du Futur T6 déjà encensé avec un épisode précédent primé, un Hoka Hey ! lui vraiment superbe et grand public, La Dernière Reine de Rochette qui a eu l’honnêteté de dire ce qu’il pensait de l’affaire Vivès dont le FIBD a annulé l’exposition, l’excellent La Terre, le ciel, les corbeaux digne de Malaparte et qui brosse un portrait douloureux d’une France Afrique en plein désarroi. Voilà, c’est bref et on ne dit pas qu’il n’y a pas de vrais merveilles parmi tous les autres albums. Pour la sélection polar on a déjà dit ce qu’on en pensait. Que du bien. Pour la sélection Jeunesse on retient La Longue Marche des dindes de Léonie Bischoff chez Rue de Sèvres. Pour le Patrimoine on a noté Fleurs de pierre de Hisashi Sakaguchi chez Revival. Allez, on va attendre le verdict sans oublier non plus le Grand Prix.

Animan, d’Anouk Ricard (éditions Exemplaire)
L’Arabe du futur T6, de Riad Sattouf (éditions Allary)
L’Artiste à mi-temps, de Timothée Ostermann (éditions Sarbacane)
Au-dessus l’odyssée, de Jason (éditions. Atrabile)
La Cendre et l’Écume, de Ludovic Debeurme (éditions Cornélius)
La Couleur des choses, de Martin Panchaud (éditions Çà et là)
La Dernière Reine, de Jean-Marc Rochette (éditions Casterman)
Éden, de Sophie Guerrive (éditions 2024)
Hoka Hey !, de Neyef (éditions Label 619)
Ils brûlent T1, d’Aniss El Hamouri (éditions 6 Pieds sous terre)
L’Institut des Benjamines, d’Anne Simon (éditions Misma)
Je viens de loin mais je repars bientôt, de Smits et Zwart (éditions Même pas mal)
Khat, de Ximo Abadia (éditions La Joie de lire)
La Maison nue, de Marion Fayolle (éditions Magnani)
Le Manoir de Chartwell, de Glenn Head (éditions Delcourt)
La Mer à boire, de Blutch (éditions 2024)
Merel, de Clara Lodewick (éditions Dupuis)
Métax, d’Antoine Cossé (éditions Cornélius)
Michel, la fin, les moyens, tout ça…, de Pierre Maurel (éditions L’Employé du moi)
Naphtaline, de Sole Otero (éditions Çà et là)
Peau, de Clément et Versyp (éditions Çà et là)
Petar et Liza, de Miroslav Sekulic Struja (éditions Actes Sud)
Les Pizzlys, de Jérémie Moreau (éditions Delcourt)
Poisson à pattes, de Blonk (éditions Pow Pow)
La Princesse du château sans fin, de Shintaro Kago (éditions Huber)
La Revanche des bibliothécaires, de Tom Gauld (éditions 2024)
Roxane vend ses culottes, de Maybelline Skvortzoff (éditions Tanibis)
Le Secret de la force surhumaine, d’Alison Bechdel (éditions. Denoël)
Se rétablir #1, de Lisa Mandel (éditions Exemplaire)
Spa, d’Erik Svetoft (éditions L’Employé du moi)
La Terre, le ciel, les corbeaux, de Teresa Radice et Stefano Turconi (éditions Glénat)
T’zée. Une tragédie africaine, d’Appollo et Brüno (éditions Dargaud)
Under Earth, de Chris Gooch (éditions Huber)
Une rainette en automne, de Linnea Sterte (éditions La Cerise)
La Voix de Zazar, de Geoffroy Monde (éditions Atrabile)
Work-life-balance, d’Aisha Franz (éditions L’Employé du moi)