Un ingénieur qui se transforme en super-héros, un super-héros qui devient maire de New York, le tout au début des années 2000, le tome 1 de Ex Machina (Urban Comics) apporte un souffle neuf au comics par un scénario percutant signé par Brian K. Vaughan.
Mitchell Hunfred touche une épave qui flotte dans l’Hudson river à New York. Il prend une sacré décharge, perd un œil et gagne avec des circuits électroniques sur le visage, des pouvoirs extraordinaires. Il peut donner ses ordres aux machines ou aux ordinateurs, faire s’enrayer une arme. Résultat, Hunfred avec l’aide d’un duo de copains et quelques appareils bricolés devient un super-héros. Mais il a ses limites ce que ne comprennent pas les habitants de Big Apple. Il finit par dévoiler son identité, se présente aux municipales et devient maire de New York après les attentats des tours en 2001 où il a pu éviter une partie du pire.
La politique, la communication, la pression des médias, la fin de toute vie privée, les manipulations, l’ex superman fait connaissance avec la réalité des dirigeants confrontés à des responsabilités écrasantes. Un tueur en série s’ajoute à la facture et c’est peut-être un proche de Hunfred. En prime une inspectrice de police ne le porte pas dans son cœur.
On ne s’ennuie pas un instant avec ce Ex Machina bien écrit, intelligent et accrocheur. Le dessin hyper réaliste de Tony Harris accentue le débat. Il y a une bonne approche de la cohabitation entre célébrité, le mépris des électeurs, les hauts et les bas d’un politicien. Un thriller qui marque une évolution dans le comics.
Ex Machina, Tome 1, Urban Comics, 22,50 €
oui et bien ce n ‘est pas arrivé à Hollande ca c est sur…..