On règle les comptes, on fait les additions et on se dégomme à tour de bras. Les trois joyeuses ex-copines volent, ou essayent de voler en solo. La gloire pour la grande nunuche Karine, l’amour impossible pour Jenny et les vacheries comme d’habitude pour Vicky. Les Nombrils sont en pleine révolution culturelle. Sans trop pousser quand même histoire de ne pas perturber les lecteurs. Delaf et Dubuc ont changé de cap. La BD pour filles se cherche un peu et accumule les états d’âme en tout genre. La bonne question c’est : et maintenant que vont-elles faire les trois frustrés ?
La gloire, presque , les studios, un tube, des concours de scène, Karine même si elle a des doutes et comprend qu’elle est manipulée aimerait bien goûter au succès. Sauf que le groupe des Underdogs avec Xander pourrait les battre. Karine ne se laisse pas faire. Fini d’être la victime imbécile. Place à la tigresse. Faut savoir payer pour gagner. Jenny est amoureuse du gros Hugo mais lui, ils a compris. Elle va se faire avoir par Vicky qui la pousse à se raser la tête sous prétexte de bonne action. Devenue une mocheté rejetée par tous, Jenny a peut-être une chance de s’en tirer. Sans oublier que la famille de Vicky a explosé, et son père vit désormais avec la mère de Jenny qui va régler ses comptes.
Du philosophique édulcoré tiré par les cheveux. Ce qui dans le cas de jenny est compliqué. On comprend qu’elles se cherchent les Nombrils, ce qui n’est pas nouveau. Reste à savoir si elles se trouveront et pour aller où. Un sorte de cul de sac avec une morale qui enfonce les portes ouvertes. On se laisse encore balader mais faudrait pousser les feux. Sûrement aussi une question de lectorat. Les Nombrils ont leurs fans.
Les Nombrils, Tome 8, Ex, drague et rock’n’roll, Dupuis, 10,95 €
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