Ils sont les gibiers les Quatre de Baker Street dans ce tome 7. Holmes est toujours en apparence aux abonnés absents et chasse le colonel Moran, adjoint de Moriarty, son ennemi mortel dont il a eu la peau. Des petits truands malveillants, Watson, on est pris par cette suite et ce final du cycle d’une série qui tient la route et ses promesses. Jean-Blaise Djian et Olivier Legrand sur le dessin de David Etien forment le trio qui amène les quatre à bon port mais un peu roussis et captive leurs lecteurs d’un album sur l’autre.
Un joueur professionnel affronte le colonel Moran aux cartes et découvre qu’il triche. Il menace de dénoncer Moran qui le tue avec son redoutable fusil à vent. Pour Holmes, qui se cache et est considéré comme mort, c’est l’occasion de piéger Moran. Mais il faut impliquer les Quatre de Baker Street alors que Moran, lui, se sert du jeune Scabs, petit truand sans états d’âme. Il apprend à Moran que Holmes est vivant. Moran va monter un guet-apens dont les appâts et victimes sont peut-être les jeunes agents de Holmes. Mais Watson accepte d’aider à nouveau son vieil ami que protège aussi Lestrade. Un combat à mort va avoir lieu même si Moran a des protections hauts placées.
Tout s’enchaîne à merveille dans ce dernier tome très rythmé avec des personnages durs comme le sinistre Deadeye complice de Moran. Scabs ne fait pas non plus dans la dentelle, dresseur de chien de combat. Le tout sous l’autorité d’un Holmes qui finit pas revenir dans le monde des vivants et régler, presque, ses comptes. Les Quatre de Baker Street évoluent, grandissent. Scabs risque bien de réapparaître dans le prochain album. Du cousu main que David Etien tient aussi à la force de ses crayons au trait bourré de talent.
Les Quatre de Baker Street, T7 L’Affaire Moran, Vents d’Ouest, 14,50 €
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