Des chevaux, une passion perdue, retrouvée, des haras dans cette Échappée belle de Faith Erin Hicks. Rien de bien excitant pourtant que l’on suit cependant avec l’espoir que quelque chose va se passer, un miracle peut-être. En fait c’est très écrit, sentimental en diable, façon sitcom chevaux en prime. Un beau travail cependant mais qui correspond à une école éloignée de l’excellente et pertinente Cité sans nom signée par la même autrice. Comme quoi.
Norrie soigne son cheval Roquette dans son haras quand une nouvelle cavalière fait ses débuts sur Quinn. Et elle est très douée. Norrie veut que Sam se renseigne sur elle. Hazel pense la connaître. Elle s’appellerait Victoria et montait dans un haras concurrent le centre Waverly. Ce que Norrie n’accepte pas. Victoria pourrait être une espionne. Norrie tente une approche amicale de la jeune fille mais elle tombe sur un mur bien qu’elle lui présente le hara Edgewood sous son meilleur jour. Victoria précise à Norrie qu’elle est là que pour monter, pas se faire des amis. Norrie est vexée. Chez elle Victoria retrouve sa sœur Louise qui est ravie qu’elle se soit remise à l’équitation. Trois mois plus tôt, elle montait au centre équestre de Waverly conseillée par Rosen. Mais elle avait des problèmes pour payer les cours et n’ira pas avec son amie Taylor l’été prochain au parcours du Trillium. Le parents de Taylor lui ont offert un cheval.
Histoires d’adolescentes avec l’équitation pour support, d’amitié, de chevaux, de série TV oubliée qui va faire l’unanimité et sera le ciment de tout ce petit monde. On met du temps, 224 pages, pour en arriver une conclusion évidente. Le dessin est très marqué outre-Atlantique, le rythme de série TV est vraiment lent appliqué à cette BD Jeunesse qui, on le lui souhaite, trouvera sûrement son public ciblé mais pas un autre plus âgé.
L’Échappée belle, Rue de Sèvres, 16 €
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