Elle n’a pas apprécié qu’on lui fasse tuer son mari. Même pour un agent très spécial dont le métier est le meurtre il y a des limites à la manipulation. Velvet a décidé de se venger et de remonter la piste de celui qui l’a prise pour une abrutie. Et elle ne va pas faire dans la dentelle, Velvet, tout au long de ce tome 2 avec Ed Brubaker au scénario et Steve Epting au dessin. Un duo très efficace.
Milieu des années cinquante, son mari, surnom de code oiseau-moqueur, n’était pas une taupe. Velvet l’a tué sur ordre. Mais qui parmi cinq de ses patrons l’a manipulée ? De retour à Londres Velvet les piste les uns après les autres et elle est suivie par des équipes bien décidées à la tuer. Trop gênante Velvet qui, à ses débuts était secrétaire du patron du MI6 ou équivalent. Une Miss Moneypenny qui est passée ensuite sur le terrain. Elle va même enlever son directeur comme appât et les cadavres s’accumulent.
Il y a du nerf et du punch dans ce comics qui sait aussi rebondir au bon moment. On suit avec passion Velvet devenue une cible et qui recherche une vérité qui lui échappe. Tout est bien dosé avec en plus un côté nostalgique vers les premiers Bond ou OSS 117.
Velvet, T2 avant de mourir, Delcourt, 16,95 €
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