Deux frères dont un manchot qui aimerait avoir la paix, une lutte pour le pouvoir, une belle brune et des Chroniques de l’Atlantide qui reprennent pour cadre la civilisation disparue. Au scénario et dessin, on a Stefano Martino pour du grand spectacle avec des méchants, des Walkyries, une intrigue assez classique pour un trio de héros récurrents. Une saga qui mélangent les thèmes, le graphisme des personnages, revient sur la jeunesse des amis et associe intrigues et action.
Il est sur son île avec son chien Rak, le manchot mais grand guerrier Eoden. Qu’on oublie surtout son frère devenu roi de l’Atlantide, Leoden sous l’emprise d’un grand prêtre. Son ami Rain le prévient que Leoden veut partir en guerre contre Mu et a épousé la belle Leyon pour laquelle Eoden avait aussi un faible. Un groupe de tueurs a suivi Rain et attaque les deux hommes. Mais Eoden a encore de la ressource. Rain est tué. Eoden décide de retourner dans sa cité, Atlantide. Le grand prêtre Hak-Na tient le roi sous contrôle et veut jouer sur l’amour des deux frères pour la belle Leyon qui est enlevée. Hak-Na accuse Eoden et prévient Leoden de son retour. Leoden veut lui parler. Le prêtre tend un piège à Eoden mais les Walkyries lui sauve la mise. Au moins provisoirement.
De sacrés numéros Eoden et Leyon, idem pour le vilain prêtre odieux à souhait qui fait penser au Devin d’Astérix. On regrettera un lettrage un peu difficile pour certains retours en arrière. L’histoire n’est pas des plus complexes, assez sentimentale mais bien mise en scène par le crayon riche de Martino. Des instances suprêmes qui mènent la danse. et relancent l’action au final de ce premier tome suivi d’un cahier graphique musclé.
Les Chroniques d’Atlantide, Tome 1, Eoden, le guerrier, Glénat, 14,95 €
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