Les prix, ces sésames qui font grimper les ventes et sourire de joie les éditeurs, sont de saison. Avant l’heure H, celle d’Angoulême où seront attribués les Fauves. Meilleur album, série, jeunesse, prix du public, du patrimoine, vous en avez la liste sur le site dans l’article des nominés au 40e festival.
En prime, et tant mieux, il y a eu le prix RTL, œcuménique, des journalistes spécialisés, des critiques. Si Guibert avec L’Enfance d’Alan après se trois volumes de la Guerre d’Alan le méritait amplement, la sélection finale aurait pu inclure des titres plus grand public.
Ah, le grand public, celui qui se jette sur XIII, Thorgal, Largo Winch et permet d’éditer les auteurs plus jeunes ou confidentiels on a une fâcheuse tendance à l’oublier. La sélection pour Angoulême a été resserrée. « Vous avez déjà vu une sélection qui fasse l’unanimité, vous ? » La question est de Benoît Mouchart directeur artistique du festival depuis dix ans et nous publierons sous peu sur ce site son interview.
Les prix, quelle histoire. Une mise en avant chez les libraires malgré leur professionnalisme (n’est-ce-pas Christophe ?) est de plus en plus difficile. La vague incessante des sorties les submerge. La BD fait des livres et comme dans l’édition traditionnelle s’offre ses prix. Jusqu’à quand si la BD ne trouve pas de nouveaux modèles économiques ?
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