Toujours dans la collection Jour J, une uchronie toute neuve pour le tome 16 avec L’Étoile blanche. Parce que le Titanic n’a pas coulé la face du monde en a été changée. En mieux, en pire ? Duval et Pécau avec Fred Blanchard ont concocté une aventure, celle d’un homme qui finira par se prendre pour Dieu.
1912, le jeune Maxime Waterson voit dans sa longue vue sur le Titanic qu’un iceberg approche. Le bateau évite le piège mortel et Waterson rencontre le magnat de la Presse William Stead. Waterson décide qu’il sera journaliste et progresse dans le métier. Stead lui donne son journal au moment du crack de Wall Street. En 1936, Hitler s’embarque sur le Titanic qui cette fois coule. La face du monde est désormais changée, porte ouverte aux ambitions de Waterson qui veut luter contre la faim en employant des moyens pas nets. Un monde sans violence par la force.
Le scénario est astucieux, bien documenté et au moins pour la période 1912-1950 assez crédible. La suite s’emballe un peu mais on sent l’expérience des auteurs. Bon dessin classique et efficace de Damien sur des couleurs de J.P Fernandez.
Jour J, Tome 16, L’étoile blanche, Delcourt, 14,50 €
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