Un nouvel épisode de Jour J qui revisite la révolte des gladiateurs à Rome sous la conduite de Spartacus. Duval et Pécau imaginent que les esclaves en colère ont pu s’enfuir d’Italie et se réfugier en Sicile pour y créer une république libre. Mais le très méchant César, Jules, est sur leur piste avec un compte à faire payer à Spartacus. Autant le scénario est alléchant et bien construit, autant le dessin aurait demandé plus de souplesse et de finesse.
En -58, avec l’aide des pirates ciliciens plusieurs milliers d’esclaves ont échappé à Crassus et à ses légions. Spartacus est parmi eux. Ils s’installent en Sicile et fondent une république alors que certains des anciens gladiateurs auraient préféré attaquer Rome. Crassus confie à César qui aurait dû partir en Gaule la reconquête de la Sicile. César a été le prisonnier des pirates ciliciens et veut s’en venger. Ce qu’il fait avant de débarquer en Sicile où Spartacus l’attend avec une nouvelle arme. Des tueurs ont aussi été envoyés pour tenter d’assassiner Spartacus. César va essayer de faire sortir Spartacus de sa forteresse.
Une thèse certes assez improbable mais qui a du charme. On aimerait bien voir Spartacus flanquer une dérouillée à César. Mais il faut bien que l’histoire s’y retrouve. Encore qu’on ait une surprise finale pas banale. Reste le dessin, certes académique et propre mais vraiment figé par moment aussi bien dans les regards que dans les attitudes.
Jour J, T23 La République des esclaves, Delcourt, 14,95 €
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