Une histoire d’amour sur fond de jardin ouvrier, Rose va par hasard se remettre à planter des salades, des tomates et des fleurs. Mais il peut aussi y avoir des roses, des vraies, dans ce petit jardin, le hasard fait parfois bien les choses. Le Jardin de Rose est un bel hymne à la nature, au bonheur simple, à la tendresse retrouvée, contre la routine tue l’amour. Hervé Duphot (Le Combat des Justes, L’Apache et la cocotte) a signé avec bonheur texte et images de cette balade discrète et souriante. L’album est sorti le 4 mars. Et il fait chaud au cœur et au moral en ces temps difficiles.
Elle a 50 ans, pointe au chômage sans espoir se retrouver un boulot, un mari plus beauf que nature. En prime, Françoise vit dans une banlieue où c’est le parcours du combattant devant sa porte de cité. Elle est douce, gentille, aidante et sa voisine, Rose, s’est cassée la jambe. Elle va souvent la voir. Un quotidien gris et banal jusqu’au jour où Rose lui apprend qu’elle a enfin obtenu le jardin ouvrier dont elle a toujours rêvé. Sauf qu’avec sa jambe par question qu’elle aille bêcher la terre. Il faut que Françoise prenne sa place. Sinon elle va le perdre son lopin. En plus Françoise a passé sa jeunesse à la campagne. C’est parti. Françoise accepte mais se fait passer pour Rose. Un petit cabanon, un beau carré à défricher, des voisins plus ou moins sympas qui forment une famille d’amis mine de rien. Elle commence par craquer Françoise puis se pique au jeu.
Une rédemption ce petit jardin, Françoise est prise entre deux feux, Pôle Emploi et un stage, son jardin, ses nouveaux amis, un mari crétin, une vie de découverte et un renouveau possible. Une histoire en forme de chanson douce au dessin et couleurs pastels. Duphot a un vrai talent de conteur inspiré.
Le Jardin de Rose, Delcourt, 17,50 €
Bonjour merci beaucoup pour cette critique qui fait chaud au cœur en cette dure période. Attention quand même à ne pas spoiler avec le strip sur la photo !!
Hervé
Bonjour
Merci beaucoup pour cet ouvrage.
Ca me ramène tant de souvenirs de la terre cultivée par ma grande mère dans le jardin d’ouvrier d’où jai pris le goût de la terre et que je continue jusqua aujourd’hui dans mon jardin.
L’histoire est belle et pleines d’espoirs que le monde et les gens sont au fond beaux.
Merci Hervé