Avec Jean Dufaux il faut toujours s’attendre non pas au pire mais à ce que l’on n’attend pas. Dans ce tome 5 de Barracuda, la flibuste joue son va-tout. Où se cache Black Dog et le diamant du Kashar ? Si au passage il y en a pour servir de barbecue à une tribu d’anthropophages, ce n’est pas grave. Fine Flamme, a bien l’intention de faire chanter Raffy pour faire bouger les lignes. Jérémy continue à enflammer de son dessin les personnages sanguinaires et sans pitié de cet opéra sauvage.
Une histoire qui depuis le début caracole, invente, désarçonne et étonne. Dufaux est un conteur qui sait par cœur les ingrédients nécessaires pour que le lecteur en redemande. On atteint dans ce tome 5 le paroxysme d’une action qui décoiffe et qui va poursuivre sa course dans les prochains tomes. Jérémy cadre et découpe, zoome ou élargit ses plans pour encore mieux porter à son maximum d’efficacité le texte de Jean Dufaux. Une réussite.
Barracuda, Tome 5, Cannibales, Dargaud, 13,99 €
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