Suite et fin de Dans la Paume du diable. Comment infiltrer la maffia qui veut régner sur les studios d’Hollywood sous les ordres de Bugsy Siegel ? Dans les années quarante le FBI s’intéresse de près à lui et c’est William qui est chargé de pénétrer son organisation. Sauf qu’à jouer avec le feu on se brûle où on passe à l’ennemi. Mathieu Mariolle a écrit cette histoire dans laquelle on l’avait dit pour le tome 1 on se perd un peu malgré le fond qui est accrocheur. Le dessin de Kyko Duarte est stable, affirmé, inspiré semble-t-il par Malès.
William Lawford est suspect dans le meurtre d’une jeune fille, façon d’être crédible auprès des truands qu’il fréquente. Flic mais jouant le rôle d’un producteur il est aussi sur la liste noire des pro-communistes de la chasse aux sorcières. Mais des soupçons commencent à peser sur lui venant d’un flic ripoux, Meltzer qui a fouillé dans son passé. Siegel le met à l’épreuve mais lui fait confiance. William entame une relation avec la femme de Meltzer. Hoover le patron du FBI rentre dans la danse pour le final.
On n’a jamais vraiment su qui avait tué Siegel, vraisemblablement des hommes de son rival Meyer Lansky. Siegel était un tueur sans la moindre touche d’humanité, une ordure . Mathieu Mariolle a monté un scénario basé plus sur lui que sur son héros flic qui finit par voir en Siegel un ami. Ce qu’il démontre bien est l’univers impitoyable de la maffia en train de s’implanter à Las Vegas. Sinatra, Dean Martin sont de la fête. Le pauvre William n’est qu’un pion sur l’échiquier. Un léger manque de structure mais une histoire atypique.
Dans la Paume du diable, Tome 2, Les Mirages de Bugsy, Glénat, 13,90 €
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