La lecture estivale par excellence, celle qu’on prend sur la plage et qui va détendre par temps de canicule atmosphère et lecteur. Nelson est de retour pour un tome 21 de ses aventures endiablées, éternel empêcheur de tourner en rond, diabolique trouble fête orange, aussi agaçant que méchant, arriviste en chef. Nelson a envahi depuis longtemps pour le meilleur de l’humour les pages du journal Spirou et son papa, Christophe Bertschy, l’a lancé au début des années 2000 dans le quotidien suisse Le Matin.
Julie, jolie brune dont Nelson hante le quotidien fait la couverture de cet album en maillot de bain. Elle n’est jamais à l’abri d’une bêtise de Nelson. Mais elle n’est pas la seule. Il y a Floyd, son chien, qui est le souffre-douleur de Nelson. Mais c’est aussi son copain et, à deux, ils accumulent les bêtises. Avec du scotch, Nelson va redonner le sourire à Floyd. On n’oublie pas l’amoureux transi de Julie, Hubert, bedonnant et gros mangeur comme Nelson aussi qui vide le frigo de la maison. Avec cette joyeuse bande, le diable fait parfois de la figuration car si Nelson est là c’est pour enquiquiner Julie et la punir d’un acte fort répréhensible qu’on a tous oublié.
Des strips en folie, très décalés, un Nelson que rien n’arrête, et qui fait son job de gourmand, parasite et fier de l’être. Il y a même dans ce tome 21 des figurants célèbres dont un certain Petit Prince qui prend des coups du mouton. Nelson s’en tire toujours et continue dans cet épisode, Dispensable andouille, son œuvre destructrice mais abominablement drôle destiné à tous les publics.
Nelson, Tome 21, Dispensable andouille, Dupuis, 10,95 €
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