Un conquérant Pizarre ou Pizarro. Il a fondé Lima avec ses conquistadors et n’a pas eu d’états d’âmes face aux populations locales qu’il a massacrées. Dans ce tome 3, dernier de la série, on atteint le paroxysme de ce qu’a été cette conquête par une poignée d’hommes sans pitié qui ont renversé un empire par soif de richesse et de pouvoir. L’Or des fous est à la fois un roman d’aventures, historique, picaresque et montre l’arrivisme d’un homme qui perdra la vie par orgueil et démesure. Jean-François Di Giorgio et Giancarlo Olivares ont parfaitement mis en scène ce destin d’exception.
Francisco Pizarro échappe à un attentat. Mais il finit par savoir que c’est Diego d’Amalgro qui en est l’instigateur. Amalgro arrêté exige un procès public pour contrecarrer Pizarro. Ses amis vont tenter de le libérer mais il est exécuté. Des Incas se rebellent et tuent le fils d’un Grand d’Espagne. Pizarro et ses frères vont mettre le pays en coupe réglée pour extraire l’argent dont est truffé le pays quitte à asservir les populations. Un autre attentat contre Pizarro est organisé. Mais il y aura une fuite de trop. Les conjurés vont quand même aller chercher Pizarro chez lui.
Une légende Pizarro, qui a mis sa vie au bout de ses passions, voulant à tout prix s’extraire de la pauvreté à laquelle sa naissance bâtarde l’obligeait. Il sera rattrapé par ses rivaux et ses excès laissant une trace sanglante mais aussi une économie qui fera longtemps le bonheur de l’Espagne. Les Incas avaient naïvement pensé que Pizarro et ses hommes ne faisaient que passer. Erreur. Un fresque haute en couleur.
L’Or des fous, Tome 3, Vaincre ou mourir, Soleil, 14,50 €
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