On l’attendait la suite des aventures mouvementées de John Tiffany, chasseur de primes de son état, un métier de con comme il dit. C’est vrai que cet émule moderne de Josh Randall dans Au nom de la loi a des soucis. Il a un contrat sur sa tête, un traître dans son entourage et une fiancée que son mac ne veut pas lui vendre. Compliquée la vie de Tiffany. Desberg a tout fait pour ça au scénario et Panosian continue à le brosser avec réalisme et une jolie pointe d’humour.
Tiffany fait le point avec ses potes le CIA. Pour trois millions de dollars il est prêt à leur livrer le chef suprême d’un réseau de terroristes. Le premier qu’il leur a refilé n’était qu’un petit joueur. Au passage Tiffany se souvient de ses débuts, un hasard, lui qui rêvait de devenir archéologue. Trop tard. Il chasse le gros gibier et en prime sa cible lui a mis un contrat sur la tête. Pas content le Tiffany qui doit aussi découvrir qui le trahi. Ses copains, un pasteur, un Chinois, Dorothy une femme au flingue facile, il les passe en revue tout en continuant de traquer le grand méchant loup qu’il finit par localiser. L’amour de sa vie, Magdalena, est une call-girl qui appartient à un salaud, Globokar. Ce qui ne va pas lui porter chance. Allez, à vous de chercher l’intrus dans la vie de Tiffany, un vrai paumé côté sentiments.
On rigole bien avec John Tiffany, son style haut de gamme et ses côtés looser. Des tueuses sexy, Magdalena la mystérieuse, Dorothy, les femmes sont belles et Tiffany sait s’entourer. Un bon point aussi au pasteur. Desberg s’est fait plaisir avec cette série très saison TV que Panosian dessine magistralement, mélange de BD franco-belge et de comics.
John Tiffany, Tome 2, Le Désir du désir, Le Lombard, 12 €
Articles similaires