Un retour sur les grands évènements internationaux des années soixante-dix dans cette fin de Black Op tome 8. En 1973, les Pays Arabes attaquent Israël et déclenchent volontairement la première crise pétrolière qui va frapper l’Occident. Pour cette fin de saison l’agent Sol Kathren et sa compagne d’occasion, Janine, vont remonter la piste mais à leurs risques et périls. Desberg et Labiano forment un redoutable duo très efficace dont on ne se lasse pas.
Sol tient le bon bout. Oui l’Égypte va attaquer Israël, une occasion rêvée pour l’OPEP de faire bondir le prix du baril de pétrole. La CIA le sait. Sol les a prévenus. Sa pseudo compagne a pour amant un ministre iranien et confirme l’information. Alors, pourquoi personne ne les croit ? Sol contacte le Mossad israélien qui sait aussi que la guerre débutera pour Kippour, fête juive pendant laquelle l’armée relâchera sa surveillance. Sol et son épouse sont sommés de rentrer aux USA mais quelqu’un semble vouloir les éliminer. Il ne leur reste plus qu’à essayer de profiter de la situation en jouant la carte du pétrole.
C’est le temps des illusions perdues, le Vietnam, Beyrouth, bientôt le Watergate. Desberg connaît parfaitement son sujet. L’OPEP a effectivement tout à fait pu manipuler les états pour provoquer ce choc pétrolier, premier d’une longue série. Son héros fait les frais de décisions qui le dépassent mais il y a toujours une morale cachée. Travail impeccable de Labiano.
Black Op, Tome 8, Dargaud, 13,99 €
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