Un exemple incomparable de longévité, les Tuniques Bleues épuiseront leur scénariste Willy Lambil et les dessinateurs qui se relaient à son chevet dont Fred Neidhardt pour le dernier tome. On en est au 68e album, De l’or pour les bleus. On dira que même si sentimentalement les Tuniques sont chères à un large public inter générations, si aussi en prime leur prépublication dans Spirou leur assure un lectorat fidèle, elles ont un brin tendance à tourner en rond. Blutch et Chesterfield n’ont pas pris une ride depuis Un Chariot dans l’Ouest et traversé des aventures édifiantes souvent à base historique. Cette fois encore les Bleus et les Gris du Sud sont face à face. Mais bien malgré eux c’est le duo terrible qui va en voir de toutes les couleurs et semer la panique.
Quiproquos, usurpations d’identité, esclavage et ségrégation, rôle ambigu du Nord, les deux Bleus comme souvent sont des témoins impuissants d’évènements qui les dépassent. Ils sont en plus gaffeurs et pas doués. Les méchants n’ont qu’à bien se tenir. Chesterfield est encore plus abruti que la moyenne mais on l’aime bien dans sa naïveté incontrôlée et incontrôlable. Quant à Blutch on se demande bien pourquoi il n’a pas encore réussi à déserter. Cela pourrait être un. bon scénario à venir de le voir rentrer chez lui. Neidhardt s’en tire très bien au dessin. Pour le reste on se divertit mais sans surprises.
Les Tuniques Bleues, Tome 68, De l’or pour les Bleus, Éditions Dupuis, 12,50 €
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