Un polar qui mélange les genres, des humains, des elfes, des orcs, le tout à Paris dans un futur lointain où chacun veut tirer son épingle du jeu. Deux albums de Paris by night sont sortis. Pascal Davoz et Olivier De March tracent une saga entraînante qui a des aspects un brin rétro et revisités. Scarface le truand beau mec mais impitoyable en est le héros rejoint par un flic et son adjointe elfe. Un trio en grand format au dessin.
Il ne fait pas dans le détail Scarface mais commence à faire de l’ombre à son patron Tataglia. D’où un commando de tueurs pour l’effacer mais qui se fait dégommer par Scarface. Pas vraiment content, il décide de faire table rase et s’offre son boss tout cru au Père Lachaise. Le lieutenant Karpov perd son équipière alors qu’elle poursuit Scarface qui passe un deal avec le Dragon Rouge pour une livraison de substances illicites. Kendall récupère une nouvelle équipière mais qui est une elfe, Lætitia Payne. Ils vont travailler sur le meurtre de Tataglia, informé par un certain Anatole Pisces, un autre elfe. Un sénateur est enlevé pendant un débat sur les droits des orcs et des elfes. Le ministre de l’Intérieur est furieux.
Le tome repart sur ces bases. Pourquoi cet enlèvement et est-ce que Scarface est impliqué. Face à Karpov, il va jouer fin et les pouvoirs de Payne, l’elfe flic ne seront pas inutiles. On laisse le suspense planer car il va y avoir des coups tordus en pagaille. Le dessin est assez dans le style dessin animé cartoon des années soixante. Les dialogues louchent vers un humour un peu inspiré d’Audiard. On zigouille facile et l’hémoglobine coule à flots. Faut pas l’énerver le Scarface. Assez bien construit même si on doit parfois s’accrocher pour nouer tous les fils de l’intrigue entre eux. Sympa quand même.
Paris by night, Tome 1, Idées Plus éditions, 16 €
Paris by night, Tome 2, Idées Plus éditions, 16 €
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