La suite de l’histoire de l’une des plus dangereuses organisations extrémistes françaises qui a sévi avant guerre et aurait pu amener au pouvoir le fascisme en s’appuyant sur des assassinats politiques. La Cagoule mène la danse, passe à l’acte, mais a contre elle un flic qui va tout faire pour la contrer. Vincent Brugeas et Emmanuel Herzet font remonter à la surface des faits historiques oubliés qui ont déstabilisé la République. Damour est au dessin.
Clichy, 1937, le 16 mars, les militants socialistes ne veulent pas que les anciens combattants de De La Rocque manifestent sur leur terre. La Cagoule va être le détonateur de ce qui restera comme un massacre programmé. La révolution armée est aux portes de Paris. Les armes parlent, la police ouvre le feu et des toits un tireur de La Cagoule abat des policiers. Max Dormoy, ministre de l’intérieur, est sur place. Furieux il interpelle le commissaire Mondanel qui le remet à sa place. Mondanel a comme Dormoy la volonté d’anéantir la Cagoule de Deloncle. Pour cela il veut réintégrer Bonny, fliuc pourri, pour infiltrer le mouvement, ce que refuse Dormoy. Mais Mondanel a une autre carte à jouer, Lætitia l’indic.
La Cagoule va s’appuyer sur l’Italie fasciste pour être ravitaillée en armes contre quelques disparitions d’opposants. On tue facilement à cette époque mais il ne faut pas chatouiller le commissaire Mondanel qui finira par avoir la peau de La Cagoule. Un tome 2 qui recadre l’intrigue à bases historiques. Bonny se fera remarquer, le mot est faible, aussi sous l’Occupation. Mondanel a un petit côté commissaire Bourrel des Cinq dernières minutes pour ceux qui se souviennent encore de cette série policière novatrice à l’époque.
La Cagoule, Un fascisme à la française, Tome 2, La patience de l’araignée, Glénat, 14,95 €
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