C’est une nouvelle de Thilde Barboni, Hiroshima fin de transmission. L’avoir adaptée sous le titre de Hibakusha est un hommage à son originalité et à ses qualités certes scénaristiques, romanesques mais avant tout humaines. Ludwig est allemand. On est en 1944, il parle japonais et on l’envoie en mission au pays du Soleil Levant allié du Reich. Son destin va se confondre avec les évènements d’une guerre qui finira en apocalypse. Thilde Barboni (Agence Interpol) signe sa propre adaptation et Olivier Cinna le dessin.
Il faut préserver bien sûr tout ce qui fait le suspense de Hibakusha, terme qui désigne les survivants à l’explosion atomique. Cinna a parfaitement intégré avec beaucoup de talent et de grâce le coup de pinceau des artistes japonais. Un cahier graphique superbe termine l’album qui replace dans un contexte historique dont il faut se souvenir une histoire d’espoir et de passion. A rapprocher du film de Resnais, Hiroshima mon amour.
Hibakusha, Aire Libre Dupuis, 16,50 €
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