Avec le premier tome des Zindics anonymes on avait découvert une nouvelle série écrite par Carbone rencontrée au festival de Lagrasse dans l’Aude. Un jeune garçon dont le père est policier a le chic de se lancer sur des affaires dans lesquelles la police piétine. Dans le tome 2, Carbone dramatise le contexte et le scénario. Tom et sa copine Lilia vont enquêter sur des suicides pas très nets. Toujours un trait de Christ qui oscille entre réalisme épuré et manga. Bien ficelé sur un découpage très rythmé.
Tom apprend la tentative de suicide de Baptiste. Clément, son frère, accueille Tom à l’hôpital. Baptiste s’est jeté d’un pont sans raison apparente mais aurait été sous l’emprise de l’alcool. Un SDF l’a sorti de l’eau. Tom commence à essayer d’en savoir plus et se renseigne auprès du meilleur ami du jeune homme, Mathieu, et ses copains. Une déception amoureuse pourrait être la cause de cette tentative. Mais il n’est pas le premier à s’être jeté de ce pont. Trois personnes y sont mortes en trois mois selon un journaliste qui enquête sur ces suicides bizarres.
Les Zindics Anonymes vont remonter la piste et bien sûr découvrir ce qui s’est vraiment passé. Carbone a mis en scène un polar qui tient la route et dont on ne peut rien dire de plus, suspense oblige. Ses deux héros sont futés. Le drame joue sur adolescence et ses dérapages. La logique de ces des jeunes enquêteurs en herbe est imparable et implacable.
Les Zindics anonymes, Tome 2, Dupuis, 9,90 €
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