Coucou les revoilà les stars du quatrième âge, jeunes d’esprit si ce n’est d’articulations, toujours accrochés à leurs idées et prêts à tout pour les défendre. Les Vieux Fourneaux ce sont nos grands-pères en chair et en os, tels qu’ils étaient, ou tels qu’on sera après tout. On les aime ces papis flingueurs qui mettent le feu à la cambrousse dans le tome 7. Montcoeur c’est devenu Stalingrad revisité en quand même moins définitif. On voudrait faire la fête, sortir les glaçons mais c’est plutôt leur fête aux rois du vivre-ensemble. Wilfrid Lupano, Paul Cauuet, allez on n’en dit pas plus. Un petit grand bonheur comme d’habitude qui fait du bien.
Va y avoir une surprise dans les comptes des Armand-Garan-Servier et le 1er mai on fête la date avec un pique-nique de l’amitié et du vivre ensemble. Le maire Larquebuse y croit à Montcoeur. Mais il y a opposition sur le fond social. Berthe et Mimile débarquent. Antoine lui est à Paris à la manif. Pierrot aussi côté anars. Casseurs, policiers, on dérape, on gaze. Au village Berthe plante une brochette dans les fesses du maire. Agression, idem à Paris, un casseur est intercepté par Pierrot qui lui finit à l’hosto. PSIG musclé pour Berthe qui a la fourche facile. Des drones ont envahi la campagne. Rien ne va plus à Montcoeur. Tout ce joyeux petit monde va se retrouver au pays et là y aura des soucis.
Si on y rajoute les Armand-Garan-Servier et leur fortune, l’usine, un feu de joie, la Berthe pas joyeuse, on n’a qu’une petite idée des histoires locales. Leçon sur les migrants, les extrêmes car Lupano est égal à lui-même et sait glisser dans ses albums ses engagements teintés toujours d’humour et d’intelligence sur le propos. Des copains plus jeunes sont aussi de la partie, des assureurs sans cœur, grande lessive et on saura tout sur le pourquoi du coup de brochette. Jubilatoire.
Les Vieux Fourneaux, Tome 7, Chauds comme le climat, Éditions Dargaud, 13 €
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