C’est un pauvre cow-boy solitaire loin de chez lui, le Duke et avec ce tome 7 il met un terme à ses aventures sous la plume de Yves H. et de son papa Hermann. Elles avaient commencé en 2017, année de la présidence d’Hermann à Angoulême. Ce monde n’est pas le mien, titre de son ultime épisode, plante le décor en Californie où Duke Finch est de retour histoire de régler quelques comptes, récupérer sa dulcinée et tenter de vivre serein. Autant dire que c’est mal barré évidemment mais que le nettoyage par le vide, il sait y faire le Duke avec une évolution du personnage aussi bien par le trait que le récit.

Il chevauche avec Swift, Duke et les 100 000 dollars piqués à la banque que représente son compagnon. Il faut récupérer Peg, jeune prostituée retenue par King qui veut la peau de Duke. A Sonora où ils arrivent Duke est arrêté par le shérif car recherché pour meurtre. Mais au saloon l’énorme Ed débarque, flanque la pagaille et se retrouve avec Duke en prison. Une aide inattendue mais violente appuyée par le tueur Manolito, âme damnée de King. Évasion et quelques dérapages à coups de Colt avant d’aller chez King où avec Swift ils sont attendus mais il est prudent le Duke. Sauf que le King il veut le beurre et l’argent du beurre. Dommage pour lui.

On n’est pas vraiment convaincue par cette fin d’une saga au demeurant séduisante. On avait déjà dit que le tome 6 manquait de souffle. A croire que Yves H. s’est retrouvé dans une impasse. D’accord ça tire dans tous les coins et les méchants sont punis sauf que ça part un peu dans tous les sens. Aux lecteurs d’en juger avec cependant quelques surprises à la clé. Et Duke, une fin sans retour ? Pas si sûr.

Duke, Tome 7, Ce monde n’est pas le mien, Le Lombard, 15,45 €