On les aime bien les Cop’s. Elles en sont au septième album. Elles ont toujours un petit côté rafraichissant parfaitement entretenu et rendu par Christophe Cazenove et le dessin clair, spirituel de Philippe Fenech. Elles ont les soucis de leur âge, de leurs amours et de leur complicité amicale. Ou de leur rivalité provisoire. Cette fois elles ont des états d’âme pour leurs notes qui ont, pour certaines, une fâcheuse tendance à se casser la figure. Remonter la pente va être l’affaire de toutes mais pas facile quand même car parfois on part de loin.
La soldate Murielle est en danger. Jessica va prendre les choses en mains mais il va falloir rameuter un bon nombre de Cop’s pour qu’elle fasse des progrès en Français, Maths, Géo ou Histoire. Il y a du boulot et rien de plus déprimant quand Murielle joue à la console pendant que les autres se démènent pour elle. Sauf qu’elle craint sa copine Cécile qui hurle encore plus fort que les profs et les parents réunis. Constat, Murielle est nulle en tout. Elle est un brin cruche quand elle demande ouvertement aux Cop’s de l’aider en plein contrôle. Betty s’est fait mal à la jambe et dévalise les boutiques de béquille. On se nourrit bio chez les Cop’s. Et on tente d’expliquer la photosynthèse à Murielle. Mission impossible.
Comment il fait Cazenove pour trouver tout ces gags ? Il doit avoir des antennes chez des ados. Du vécu avec des filles qui ont du cœur et sont prêtes à tout pour s’aider. Enfin presque. Les parents sont sous-entendus et on les voit peu. De l’humour, de la gentillesse, parfois un peu chipie les Cop’s, des tranches de vie au quotidien pour ces ados qui sont des jeunes filles qui vont apprendre aussi à jouer à l’escape game. Et ne sont pas ravies à l’idée d’avoir des enfants dans quinze ans. Elles ont encore le temps de nous faire sourire.
Mes Cop’s, Tome 7, L’enfer des devoirs, Bamboo, 10,60 €
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