Une nouvelle biographie signée par Catel Muller et José-Louis Bocquet après leurs remarquables Kiki, Olympes de Goujes, Joséphine Baker ou Alice Guy. Avec Anita Conti, la dame de la mer on a le portrait finalement très souriant, enthousiaste d’une femme méconnue à tort et qui s’est battue bien avant les autres pour sauver les océans. Anita Conti sera oubliée. Catel et Boquet lui redonne une juste place, parmi les plus grandes pionnières. Conti sera multi-disciplinaires, brillante, et modeste, une femme d’exception dont la vie est aussi un roman que les auteurs racontent sur 368 pages sans temps mort bourrée d’anecdotes, une biographie qui réjouit.
La suite ce sera le mariage avec un diplomate mais elle ne se voit pas pilier d’ambassade. Son père est sorti de sa vie. Cocteau, le journalisme, 1933, Vienne, Anita est tuberculeuse, se soigne. Mac Orlan, une série sur les huitres et un poste à l’Office scientifique des pêches maritimes. Ce sera le début de sa carrière d’océanographe. Elle embarque, écrit, rencontrera Cousteau, Charcot, Giraudoux, et même Gaston Deferre, filme, s’impose. Pour elle on tue les océans, on les exploit aveuglement. Elle se bat jusqu’à son dernier jour, femme de cœur et de tête. Le sourire toujours mais une volonté qui ne plie jamais. Tant mieux si grâce à Catel et Bocquet on la redécouvre et on lui rend justice. Un cahier de fiches biographiques de ses amis complète le livre.
Anita Conti, Éditions Casterman, 24,95 €
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