Pas tous les jours qu’on voit deux fantômes danser le tango dans un cimetière. Ni qu’une jeune ado Sam est capable des les voir et de leur parler. Avec Les Sauveurs d’esprits, Carbone ajoute une série de plus à son répertoire déjà étendu. Au dessin c’est Julien Monier que l’on pourra rencontrer au Festival du Livre de Paris fin avril. Une histoire bien typée jeunesse, cadrée et amusante, émouvante aussi car le destin de Sam n’est pas évident et qui ouvre plein de portes pour la suite.
Une assistante sociale va passer voir Sam que son frère élève. Il a en prime perdu son job. Mais Sam est souvent dans la nature si on peut qualifier ainsi le cimetière. C’est sur la tombe de son père que Sam vient faire ses devoirs. Et soudain elle entend des voix, celles de deux fantômes qui se disputent pour une affaire de danse. Louise ne veut pas être dans les bras de Philéas. Louise veut prévenir son mari qu’elle est morte. Sam est persuadée faire un cauchemar mais non. Elle les voit et leur parle. Elle gronde Philéas et tente de convaincre son frère Tim. Peine perdue mais Louise la suit et va lui expliquer son problème. Louise peut traverser les murs. Il faut que Sam téléphone au mari de Louise mais là, les choses se compliquent.
Il faut bien que ce ne soit pas trop simple ce rapprochement humains, fantômes en détresse, et rebondissements divers qui finiront peut-être par convaincre Tim. Reste aussi l’assistante sociale mais ça Carbone verra après. L’intrigue est sympa, claire tout en accrochant le lecteur. Carbone sait y faire et son talent évident on le sait depuis La Boîte à musique. Il va falloir suivre Sam de près et le dessin de Julien Monier (RIP) colle parfaitement au propos.
Les Sauveurs d’esprits, Tome 1, Louise, Dupuis, 12,50 €
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