Ineffable Canardo, il est de retour pour sa vingt-et-unième aventure encore plus alcoolique mais lucide dans une embrouille politicarde. Il faut mettre un ministre dans l’embarras. Seul moyen recruter une call-girl de haut niveau pour accrocher le ministre. Canardo a recruté et elle a tout pour plaire Betty. Le ministre mord à l’hameçon. Sauf qu’il va y avoir un imprévu dans le programme, le coup de la panne et une nuit chez un châtelain du coin qui va se révéler délicate. La famille du noble fauché est un vrai ramassis de tordus. La belle Betty se verrait bien faire une fin avec le ministre sauf que elle n’est pas doué pour le patin à glace. A lire si vous voulez savoir la suite.
Il y a du dérapage chez ce nouveau Sokal, ambiance glauque, limite noire extrême et l’enfer pavé de bonnes intentions dans son polar animalier dessiné avec un réalisme parfait. Toujours dans la course Canardo qui fait penser un peu à Burma. Allez savoir pourquoi.
Canardo, Tome 21, Piège de miel, Casterman, 10,95 €
Du très bon Sokal : une intrigue bien ficelée, glauque à souhait, avec pour le Wallon que je suis, des allusions pleines de piquant, la qualité du dessin et des tournures de phrases qui donnent tout leur sel aux dialogues ; ceux-ci sont malheureusement entachés d’une demi-douzaines d’incorrections orthographiques grossières : dommage …