C’est l’aventurier et l’explorateur type. Richard Burton découvrira les sources du Nil. Un type hors du commun, capable d’apprendre les langues des pays qu’il traverse, se fondre dans le paysage et arriver jusqu’au lieu le plus sacré et interdit à un infidèle, La Mecque dont on ne connait même pas encore la localisation précise. On est au milieu du XIXe siècle. Burton est Anglais. Ce n’est qu’ensuite qu’il partira à la découverte des sources du Nil.
Il réussit à se faire passer pour médecin et à s’introduire dans le harem du sultan d’Égypte. Il s’embarque sur une felouque, entreprend le pèlerinage, note les coordonnées, traverse des déserts, tombe dans des embuscades. Un Indiana Jones avant la lettre mais prêt à tout pour sa gloire et se renommée. Et celle de la Société royale de géographie.
Christian Clot et Alex Nikolavitch n’ont pas eu besoin de trop broder sur le personnage dans leur scénario qui, ils le disent, est cependant une vision d’auteur. La vie de Burton se suffit à elle-même comme le montre le cahier qui clôture l’album. Lionel Marty a donné vie cette fois à Burton dans ce tome 2. Un trait nerveux pour un personnage haut en couleur.
Burton, Tome 2, le voyage à La Mecque, Glénat, 14,95 €
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