Les Conan se suivent et ne se ressemblent pas. Ce qui est tout à l’honneur des auteurs qui les adaptent de l’œuvre de Robert E. Howard. Même si tous ont su garder une ligne directrice commune. Dans La Citadelle écarlate, Conan prend une volée, se fait virer de son trône. Mais il va revenir. En gros parce que bien sûr, Conan est un héros auquel il ne faut pas titiller les neurones ni l’amour propre. Aux commandes de cette quête, vengeance mâtinée de fantastique, il y a Luc Brunschwig, une référence en scénario, et au dessin Étienne Le Roux qui joue du crayon aussi bien que de l’épée meurtrière et sans pitié de Conan. Un album qui tient mieux que bien la route avec une force évocatrice dans la lignée d’Howard.
Panique au royaume du roi Conan d’Aquilonie. Il aurait été tué à la tête de son armée décimée par une coalition de traîtres menés par le sorcier Tsotha-Lanthi. Sauf qu’il n’est pas mort Conan. Et sa place est à prendre ce que se dépêche de faire le prince Arpello. Si Conan renonce à son titre en faveur du prince, il sera libre et riche. Refus évidemment. Un Conan sinon rien. Direction une caverne à bestioles antipathiques où il réussit à tuer le gardien mais comment va-t-il sortir de cet endroit maudit et ensorcelé ? Quelques sortilèges, la peur ignorée et ?
On vous laisse découvrit la suite de ce Conan riche en émotion, en coups de théâtre et d’épées. De superbes scènes de bataille avec un Conan médiéval et pas franchement dans le pardon. Action qui dégage vite fait bien fait, pour cette adaptation du cinquième texte consacré à Conan le Cimmérien par son créateur en 1932. Une épopée grand style que Le Roux restitue avec force et passion.. Une bonne histoire bien complétée en fin d’album par un cahier d’hommages de Taduc, Cecil ou Dimitri Armand.
Conan le Cimmérien, La Citadelle écarlate, Glénat, 14,95 €
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