Une BD dans le ton et le goût actuel. On sait que tout va mal sur le plan climatique, la pénurie d’eau et les espèces animales en danger. Les Ambassadeurs vont-ils pouvoir faire passer le message aux humains mais surtout comment ont-ils pu devenir des humains à tête de lapin ou de renard ? Benoît Broyart et Laurent Richard au dessin ont signé un album intéressant, accrocheur et qui porte en lui de l’espoir, celui que la jeune génération qui est en conflit souvent en famille a à cœur de changer les choses, de ne pas laisser faire le pire, à savoir justement de ne rien faire.
En Bretagne, c’est la fin des classes et presque les vacances. Malika rentre chez elle sous la pluie.Les jumeaux Hugo et Valentine, Alex, Tom sont très proches de la nature. Alex qui déteste son prénom Alexandra a des parents profs. De rage elle se coupe les cheveux avant de passer à table. Chez les jumeaux le père, chasseur invétéré, est très autoritaire, machiste et alcoolique. Il veut que ses enfants aille au collège jusqu’à la fermeture. Hugo et Valentine n’en peuvent plus. Chez Alex sa mère voit enfin qu’elle s’est coupée les cheveux très court. Alex se dit transgenre. Une tempête s’abat et fait des dégâts. Au matin les cinq ados ont des têtes d’animaux et ne comprennent pas ce qui leur arrive mais trouve ça presque naturel.
Les évènement vont venir en partie expliquer cette mutation. Les mutants vont pouvoir parler aux animaux, avoir des pouvoirs pour agir et convaincre les humains. Un conte, une fable, aux bonnes intentions, Les Ambassadeurs ont un petit côté simpliste dans le récit, mais sympathique. On se doute que la tempête est pour quelque chose dans toute cette affaire. Public assez ciblé cependant et dessin clair.
Les Ambassadeurs, La révélation, Steinkis, 19 €
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