Une histoire de ségrégation raciale, dans les années trente aux États-Unis où le racisme est ordinaire en particulier dans le Sud, René Follet et Pascal Bresson racontent le combat de Doug Wilson qui va comprendre que ses poings peuvent gagner contre la haine. Plus fort que la haine est une leçon de courage et de volonté toujours d’actualité dans bon nombre de pays encore aujourd’hui.
En 1933, Doug a vu son père maltraité, humilié. Vraie force de la nature il travaille dans une scierie en Louisiane. Prêt à se révolter contre la violence de Blancs du Ku Klux Klan, il finit par se faire licencier et doit vivre de petits jobs. Après une altercation contre un membre du Klan, Doug quitte la région et arrive à La Nouvelle-Orléans où il commence une carrière de boxeur et tombe amoureux d’une Blanche. Ce sera ensuite la guerre et le débarquement en Normandie.
Une histoire qui a un petit air du film Dans la chaleur de la nuit ou de Devine qui vient dîner. Elle montre avant tout que si un combat est juste il finit par se gagner. On est toujours sous le charme du dessin de Follet en noir et blanc avec lequel Pascal Bresson retravaille après l’Affaire Dominici.
Plus fort que la haine, Glénat, 14,50 €
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