Suite et fin de Mission Osirak avec cette fois Luc Brahy qui en a repris le dessin après Rosanas. Les Israéliens vont-il pouvoir détruire le potentiel atomique des Irakiens ? Il tient à sa bombe Saddam et Jean-Claude Bartoll journaliste très documenté raconte comment il va faire un trait dessus. Les F 16 livrés à Israël et la qualité des pilotes forment un duo d’acier et de feu. Un brin de romanesque sur fond d’Histoire, espionnage, coups fourrées et diplomatie moyen-orientale.
Un ingénieur égyptien assassiné à Paris, un autre, spécialiste français, qui rejoint le site où se trouve les réacteurs irakiens Osirak afin de recueillir toutes les informations possibles, il ne reste plus qu’aux pilotes israéliens à prendre livraison aux USA de leurs F 16 tout neufs et de les ramener à la maison pour aller larguer leurs bombes sur les réacteurs. La taupe planquée sur le site irakien confirme que les réacteurs vont produire du plutonium militaire. L’Iran et l’Irak se lancent dans une guerre à mort. Un raid est préparé contre les réacteurs mais la distance pose problème à l’autonomie des avions. Idem pour le choix des bombes capables de percer les couches de béton du site. Les Iraniens avec l’aide d’Israël feront un premier essai. Mais leur échec déclenche le raid de Tsahal.
On ne dit pas tout même si on sait que le raid a réussi. Tout est bien décortiqué, rivalités entre services de renseignements israéliens, pouvoir politique et enjeux locaux, organisation de l’opération et du raid. Luc Brahy a apporté son talent aéronautique à ce tome 2. On lit avec beaucoup d’intérêt l’histoire de ce raid particulièrement volontaire et nécessaire. Le ton est celui du documentaire mais avec ce qu’il faut de passions humaines et de personnages bien étudiés.
Mission Osirak T2, Le raid impossible, Dargaud, 13,99 €
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