Retour sur la finance, sur ces banquiers incontournables à la marche du monde et que l’actualité met à la Une. La nouvelle série La Banque de Boisserie, Philippe Guillaume, Julien Maffre au dessin et Delph à la couleur continuent à raconter comment les grands banquiers se sont faits, sans pitié et souvent dans la douleur. Des autres bien sûr.
Paris en 1825, finie la Révolution, l’Empire, Christian de Saint-Hubert a refait surface. Sa sœur Charlotte vit de ses charmes et découvre que le Roi indemnise les nobles qui ont fui la Terreur en Angleterre. Quand elle demande son dû elle apprend que son frère a déjà touché le gros lot. Elle le rencontre et il la chasse. Charlotte accepte d’épouser un riche entrepreneur, Léomant. Elle le suit à regret en Algérie où il a acheté un domaine pendant que Christian et son fils Victor font fortune et préparent leur vengeance. C’est la création en France du chemin de fer qui va en être la clé avec bien sûr l’argent qui achète les consciences. Mais de qui Victor est-il vraiment le fils ?
Elle n’aime pas son sort Charlotte et comme elle a du caractère, même si elle vieillit, elle saura se rebeller dans les prochains tomes. On suit à la fois l’Histoire en France mais aussi coloniale en particulier en Algérie qui sera le décor de la suite de la série. Avec Philippe Guillaume et Pierre Boisserie on est plongé dans une arène où l’argent est roi. Comme aujourd’hui. Avec toutes les conséquences que l’on sait sans que pour autant, malgré de grandes déclarations, la finance ne soit jamais inquiétée.
La Banque, Tome 2, 1815-1848, le milliard des émigrés, Dargaud, 13,99 €
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