Il ne s’est pas amélioré avec l’âge Maxime de Sambre. Certes il a eu une enfance difficile mais il a bien décidé de se payer sur la bête. Ce tome 2 de Maxime et Constance, La Guerre des Sambre met à jour toute la noirceur et le machiavélisme du personnage principal. Yslaire et Marc-Antoine Boidin forment un duo parfait pour cette saga rouge de plus en plus sang.
Maxime ne sera pas inquiété pour le meurtre de son tortionnaire Van Dantz défendu par un certain Robespierre, avocat. Il va convoler avec Louis-Marguerite Collée des Vignes, au passage enceinte. Noces en petit comité vu l’état de la mariée. Josepha, sœur de Maxime est au couvent, héritière et riche. Constance qui a été élevée avec Maxime par Maria la nourrice est amoureuse de lui. Germaine, sa belle-sœur, n’a pas d’états d’âme. Peu à peu la véritable nature de Maxime se fait jour. Arrogant et prêt à tout, il chasse Maria et Constance. Josepha lui donne son héritage à condition que ce soit pour ses enfants. Maxime dilapide la fortune. On est en 1789. Maxime est noble et Maria n’a pas la mémoire courte. Les aristocrates à la lanterne.
Une montée en puissance évidente ce tome 2, la tension a atteint son paroxysme mais on ne sait pas tout en particulier sur ce qu’il va advenir des deux fils de Maxime, ni de Constance. Yslaire décline le côté maléfique des Sambre. Il y aura un troisième album. Un regret, la petitesse des caractères de textes, certes importants, mais très riches en quantité. Le dessin de Marc-Antoine Boidin a tout le réalisme et la finesse nécessaire pour donner son ampleur au drame.
La Guerre des Sambre, Maxime & Constance, Tome 2, Le petit jour de la mariée, Glénat, 14,50 €
Articles similaires