En Louisiane, en pleine guerre de Sécession, un tireur d’élite sudiste ne se remet pas d’avoir été obligé de tuer une petite fille en même temps que son père général ennemi. Dans Virginia T2, Doyle poursuit son chemin de croix sous le crayon de Benoît Blary et la plume de Séverine Gauthier.
Doyle est en prison pour avoir défendu une jeune Noire qui allait être pendue. Morphinomane et alcoolique, Doyle est gardé par deux soldats nordistes qui comprennent qui il est en découvrant les dessins de ses victimes qu’il porte sur lui. Tireur d’élite, Doyle est à la limite de la folie, poursuivi par le fantôme de la petite fille qu’il a tuée. Le père de la jeune Noire le fait évader et le cache dans le bayou avec des Noirs évadés des plantations, des marrons anciens esclaves. Ils ont besoin de Doyle et de ses talents de soldats. Mais avant il faut le désintoxiquer par tous les moyens.
Une histoire pathétique, dramatique, sans concession, dans un univers blafard, violent où la rédemption est peut-être au bout de la course. Doyle est l’exemple du soldat perdu qui a vécu le pire tout au long de sa vie dès son enfance, ce qu’on découvre dans ce tome 2. Il faudra qu’il livre sûrement son dernier combat pour se libérer. Il y a une bonne dose d’originalité dans ce Virginia qui comptera trois albums au total.
Virginia, Tome 2, Delirium tremens, Casterman, 14,95 €
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