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L’Art du crime, de la Grèce antique aux pirates des Caraïbes pour les tomes 3 et 4

L’Art du crime est une série inspirée dans tous les sens du terme. Olivier Berlion et Marc Omeyer sont à l’origine de ces albums qui ont pour fil rouge non seulement les arts majeurs comme toile de fond mais aussi un homme condamné emprisonné qui détient sûrement une vérité dont des éléments sont répartis dans chacun des neufs albums. Des crimes, des morts violentes et des dessinateurs qui changent pour chaque album. Voici les tomes 3 et 4 de l’Art du crime. La sculpture en Grèce et des Romains pillards, l’architecture pour des pirates utopistes, on reste complètement accrochés à ces aventures au souffle épique qui gardent aussi leur part de suspense comme de bons polars.

Des pirates qui rêvent de liberté et de fonder une cité mais qui seront pourchassés par la vindicte de leurs puissants ennemis, le tome 3 de L’Art du Crime est dessiné par Pedro Mauro. En 1640 un jeune architecte anglais Aldair Mac Allister rejoint les boucaniers qui sillonnent les Caraïbes. Bart Kingsley est à leur tête. Hollandais, Français  et Espagnols envoient à ses trousses une armada commandée par Jan de Vries. Il a un compte à régler avec Bart qui a coulé son navire. Les pirates partent vers Bornéo et fondent sur les plans de Aldair une cité de rêve, Libertalia, où ils s’installent en paix. Mais De Vries retrouve leurs traces et le combat s’engage, désespéré. Du panache, des personnages haut en couleur un peu mythifiés sur une trame en partie historique mais on est dans une grande aventure qui joue sur la notion de liberté et de démocratie participative avant la lettre.

L’Art du Crime, T3 Libertalia, la cité oubliée, Glénat, 13,90 €

Electra est le titre du tome 4 de L’Art du crime. Eric Liberge est au dessin. A Corinthe Electra est une sculptrice réputée qui se prend d’affection pour l’un de ses élèves au talent prometteur. Il réalise une statuette parfaite. Quand les légions romaines pillent la ville ils détruisent les œuvres d’Electra. Nereus tue sous les yeux d’Electra le jeune garçon et vole la statue. Electra jure de le venger. Elle est prise comme esclave et ramenée à Rome où un seul homme peut la protéger, Marcus, qui est nommé chef de la garde prétorienne. Nereus le hait et va jouer de ses influences politiques pour lui nuire.  Rome est en danger car désormais les esclaves sont plus nombreux que les citoyens. Des meurtres ensanglantent la ville ordonnés par Nereus que Electra tente de tuer. On n’en dit pas plus pour garder toute sa force au scénario de Berlion et Omeyer. La statuette sera le signe du destin.

L’Art du crime, T4 Electra, Glénat, 13,90 €

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