Il est de retour le bougre. Le dragon Dragon va pouvoir se mêler de ce qui ne le regarde pas, faire du fric et mettre en danger la Révolution avant le consulat et peut-être l’Empire. N’hésitons pas à publier à nouveau ce que nous en a dit son créateur pour bien planter le tableau. Nicolas Juncker nous avait prévenu quand on l’interrogeait sur les édifiantes Mémoires du Dragon Dragon : « Dragon est un héros qui est aussi un anti-héros avec de gros défauts impardonnables, la couardise, la lâcheté, le mensonge, il est voleur et a en prime une obsession sexuelle débordante. » Et là il va faire encore plus fort le sagouin toujours sous la plume au dessin très inspirée et goguenarde de Simon Spruyt. La future Belgique risque de ne pas s’en remettre en cette année 1792. Sabre au clair Dragon.
A la bataille de Jemappes en Belgique, Dragon joue à Chesterfield dans les Tuniques Bleues mais lui il le tue son canasson ce qui n’échappe pas au général futur Louis-Philippe. Dumouriez s’en colle, lui il libère la Belgique avec sa victoire à Jemappes. En plus d’être un trouillard, Dragon magouille avec les subsistances militaires mais Danton qui vient au front est son copain. Il le sauve du sabre de Louis-Philippe. Dumouriez veut créer un état belge. Danton doute car comme il dit quand un général se mêle de politique il libère rarement quoi que ce soit. Entrée en triomphe sur la Grand Place de Dumouriez avec un sens de la formule que ne reniera pas De Gaulle à la libération de Paris. Dragon et Danton en profitent pour s’amuser en joyeuse compagnie. Mais Danton qui est là pour enquêter sur les magouilles dont il est lui-même l’auteur avec Dragon commence à baliser. Sauf qu’en Belgique il y a des trésors artistiques qui ne demandent qu’à prendre l’air. Dragon et l’art cela fait deux mais Danton lui ordonne de tous les piquer dans le pays. Ce qu’il va faire avec son copain mais on commence à parler d’un certain hussard hussard ou cuirassier cuirassier qui en prime s’attaque aux jeunes nones.
Un vrai carnaval où Dragon et son Anselme sillonnent la Belgique. Couic Louis XVI et Dragon s’en moque. Dumouriez en colère, un dauphin en puissance, Rubens qui a disparu, un tableau bien sûr, un peintre amateur, il serait temps pour Dragon de se barrer. La Hollande pourquoi pas ? Maastricht ? 1793, guerre et jamais la paix pour Dragon. En prime il les a dans le nez les généraux Nicolas Juncker qui les a beaucoup pratiqués au moins en BD, le Grand Charles en tête. La suite on vous la laisse déguster avec un doux plaisir inavouable. A suivre heureusement.
Les Mémoires du Dragon Dragon, Tome 2, Belgique, c’est chic, Le Lombard, 15,95 €
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