Un vrai frisson, dans la plus pure tradition des comics d’horreur, un brin glauque avec nettoyage par le vide et créatures du diable sous le soleil des Tropiques, Bikini Atoll est une version des Dents de la Mer (la couverture y fait référence) revisitée au minimum par Stephen King. Une île paumée du Pacifique qui a servi de terrain d’essais aux bombes atomiques US. Et cela a laissé des traces ce dont vont s’apercevoir les touristes venus faire de la plongée. Un album en noir et blanc scénarisé par Christophe Bec et dessiné par Bernard Khattou.
Ils se baladent sur un joli yacht. Ils sont neuf sous la houlette d’un guide français ancien para. Tout va bien à bord même si ils pêchent un poisson qui a trois yeux et une sale gueule. Destination l’atoll de Bikini abandonné et encore radioactif encombré de toutes les épaves qui ont permis de tester les effets des radiations. Pas un chat sur l’île encore que des traces bizarres soient découvertes par les touristes. Un à un ils vont disparaître pour servir de plat du jour à une créature démoniaque qui fait ses provisions. Par tous les moyens les survivants vont tenter de lui faire la peau. Mais dans les flots il y a aussi un requin qui a muté et pas qu’un peu, tout autant affamé que son camarade de l’atoll.
Il faut avoir les nerfs solides. On y croit à ces touristes perdus qui vont servir d’en-cas. Mais il y a des malins parmi eux. Ile de la tentation, Koh-Lanta version grand-guignol, une bonne série B avec un dessin dans la lignée de Walking Dead. Efficace ce Bikini Atoll qui a donné son nom au célèbre maillot dont on voit quelques exemplaires bien portés par les jolies touristes.
Bikini Atoll, Tome 1, Glénat Comics, 14,95 €
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