Chat perché, Suri dresseuse de monstres

Une belle et mouvementée histoire de monstres dans un monde fantastique construit par la canadienne Jo Rioux. Un album jeunesse dont l’héroïne est une petite fille, Suri, qui les aime bien ces monstres et voudrait en dompter un le plus vite possible. Sauf que dans Chat perché, titre de cette nouvelle série séduisante, dont le premier épisode est sorti, La Ficelle d’or, elle va avoir à faire à des méchants mystérieux. Un dessin libre, sincère, vif et accrocheur pour une histoire avec laquelle on aimé faire un long bout de chemin pour attendre ensuite le prochain épisode avec impatience.

Igor un soir voit un monstre à tête de chat, un cat-sith près du poulailler. Plus tard Suri essaye de convaincre que dans son monde, Galatea, loin de Surn où elle est avec ses copains sceptiques, il y a la ceinture de dragons, des montagnes où sont les monstres. Ils ont été délivrés par la sorcière-araignée. Tous sont méchants sauf les géants qui empêchent les vilains monstres de sortir. Suri leur raconte une histoire trop connue. Un de ses copains veut celle du chat noir, celle d’Igor. Il met en doute que Suri soit une vraie dresseuse de monstres. Énervée elle se décide à leur raconter comment un voyageur est arrivé dans un chariot qui marchait tout seul. Il a rencontré le directeur du campement terrifié car il y avait un énorme monstre dans le chariot. Et il est toujours là. Elle va le leur montrer. Surnommée la Souris, Suri est pourchassée par Léon le directeur mais elle va quand même les amener voir le monstre terrifiant dans sa cage.

On y croit à ces monstres, à la ficelle dorée et enchantée dont Suri va se faire un collier pour suspendre une dent de dragon. Elle connait bien des secrets sur les montres mais trois inconnus dont un jeune garçon vont lui en faire voir pour récupérer sa ficelle aux puissants pouvoirs. Le découpage fonctionne bien, l’histoire aussi. Mais qu’est-ce qu’est vraiment la ficelle ? De la magie et Suri va vivre ce dont elle a rêvé.

Chat perché, Tome 1, La ficelle d’or, Rue de Sèvres, 12,50 €