Assassin’s Creed est un jeu vidéo qu’on ne présente plus. Ni non plus les BD adaptées par Glénat. Le dernier épisode Valhalla par Mathieu Gabella au scénario (Dans le ventre du dragon), Paolo Traisci au dessin (La Geste des princes-démons) et Fabien Alquier aux couleurs tranche avec les précédents au moins pour les novices. Un récit connecté au dernier opus de la série mais qui peut se lire seul dans un environnement moyenâgeux proche de Au Nom de la rose. Des envahisseurs du Nord, un moine copiste, une langue secrète, et une saga où action et intuition se mélangent.
A l’abbaye de Readingum, le jeune Edward embarrasse son frère Ecbert qui est moine par ses frasques en tentant de s’échapper. Il découvre qu’il travaille sur un alphabet inconnu et comme il est très doué pour les langues, le dessin et les sciences il est important pour le monastère. Quand les Vikings danois débarquent ils pillent l’abbaye et une cheffe nordique tue les copistes, enlève Edward. C’est lui le trésor qu’elle convoite pour ses connaissances. Emmené à Ravensthorpe, Edward travaille sous la contrainte et impressionne ses geôliers. Il fuit souvent mais est toujours rattrapé par Niels archer de talent mais maltraité par son père. Niels décide de libérer Edward qui s’étonne que son frère n’ait pas proposé une rançon pour lui. Hytham lui propose de travailler pour son ordre sur des documents secrets. Très doué, Edward sait déjà où sont les documents.
La trame est simple, carrée et ne part pas dans tous les sens. Edward est l’élément central flanqué de Niels et Hytham. Des épreuves pour une saga brillante aux nombreux rebondissements toujours basés sur les talents intellectuels et de déduction de Edward. Mathieu Gabella s’est bien approprié l’univers tout en lui imposant sa marque. Liberté et connaissance, le dessin est lui-aussi bien composé, efficace, vif. Une part religieuse, ésotérique avec une vengeance à venir.
Assassin’s Creed, Valhalla, Glénat, 18 €
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