Le Bouncer est toujours prisonnier du bagne du diable. Comment va-t-il s’en sortir entouré de psychopathes plus cruels les uns que les autres ? Boucq et Jodorowsky mènent tambour battant la fin de cet épisode, Bouncer and Back (Glénat), tome 9 de la série.
Le Bouncer est allé chercher Pretty John, un criminel, fils du patron d’un pénitencier fédéral qui s’est transformé en refuge pour tous les truands du coin. Immédiatement emprisonné et torturé le Bouncer, même marshal, n’a aucune chance de s’en tirer. Sauf que la mère de Pretty John, malade mental, a des idées sur ce que pourrait lui apporter le Bouncer. Dehors les amis Indiens du Bouncer préparent son évasion mais il va commencer le travail tout seul et voler le train du pénitencier en prenant en otage Pretty John.
Commence alors une chasse à l’homme dans le désert qui sera à la hauteur de la cruauté des acteurs de ce drame sans pitié. Jodorowsky n’y va pas de main morte et accumule l’action violente qu’il relance à chaque page. On sait que le Bouncer va s’en tirer mais comment? Et qui y laissera sa peau au fur et à mesure qu’on découvre la réalité de cet univers où la vie humaine n’a aucune importance. D’où une impression de condensé par moments pour conclure cet album par tous les moyens et qui fait suite à Bouncer to hell.
François Boucq a le dessin toujours aussi incontournable, vivant (ce qui est un comble vu le nombre de cadavres). Boucq est un très grand dessinateur, inspiré et au trait incomparable.
Bouncer, Tome 9, And back, Glénat, 15,50 €
A l’occasion de la sortie du Bouncer T9 de François Boucq et d’Alejandro Jodorowsky une exposition des planches de François Boucq aura lieu à la Galerie Glénat à Paris, vernissage le mercredi 27 novembre à partir de 18H30 en présence des auteurs.
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