Une nouvelle adaptation chez Philéas et non des moindres, La Nuit des temps, un classique de la SF a été mis en images par Christian de Metter à qui l’on doit aussi d’avoir adapté de belle façon Au revoir là-haut de Pierre Lemaitre. Avec René Barjavel on plonge dans une aventure fantastique venue du centre d’une Terre dont l’axe aurait bougé transformant des continents luxuriants en désert et surtout dévasté par la guerre. Une ambiance parfois pesante où la paix et l’amour sont au devant de la scène même si ce sera un défi permanent.
Une expédition scientifique pénètre dans la profondeur des glaces de l’Antarctique. Un signal est émis par ultra-sons et ils découvrent des ruines qui datent de millions d’années. Rochefoux le chef de l’expédition réussit à associer tous les grands pays à un travail en commun alors que le réchauffement climatique détruit la Terre. Au fur et à mesure des fouilles on découvre des animaux qui ne pouvaient qu’habiter en terrain chaud. Mais il faut garder le secret alors qu’on découvre une coupole en or énorme. A l’intérieur un autre structure qui contient deux sarcophages et deux êtres qui portent des masques en or, une femme et un homme. La jeune femme, Eléa, se réveille grâce à Simon le médecin qui a eu un coup de foudre pour elle alors que son compagnon est blessé. Il va falloir réussir à la nourrir et à ce qu’elle raconte d’où elle vient, pourquoi. Qu’est ce que le Gondawa ?
C’est un roman qui pourrait être une leçon pour le monde dans lequel nous vivons et déjà d’actualité en 1968 date de sa parution, guerre froide, du Vietnam. On y verra aussi un thriller d’anticipation que De Metter maîtrise du début à la fin avec une technologie que Barjavel a rendu crédible, enviable dan son roman avec l’espoir que les hommes au bord du gouffre retrouvent le chemin de la paix. Un classique qui méritait cette version dessinée. A noter que Philippe Gauckler s’était inspiré en partie du roman pour son Kebek chez Maghen.
La Nuit des temps, Philéas, 25 €
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