Ah, quel couple Scarlett et Rhett Butler. Je t’aime moi non plus. Pierre Alary leur a donné un destin graphique en deux tomes. On avait été bluffé par le premier, tout autant conquis par le second. Avec Gone with the wind il a adapté, dessiné l’œuvre colossale, le monument de Margaret Mitchell, Autant en emporte le vent connue par tous grâce au film de 1939 de Victor Fleming. Une référence de ce que est le grand spectacle sans truquages informatiques, la plus belle période d’Hollywood. Clark Gable, Vivien Leigh, Olivia de Havilland, Hattie McDaniel qui joue Mammy première actrice afro-américaine à recevoir un Oscar, une musique générique inoubliable, les images sont dans tous les esprits. Alary a su donner le souffle nécessaire à son Gone with the wind. Un drame amoureux sur fond de guerre de Sécession, de plantations mythiques comme Tara ou Oak Alley au bord du Mississippi. Des décors superbes, deux tomes qu’il faut lire désormais d’une traite.
Une vraie peste la Scarlett à qui Butler donne une leçon. Mais le hasard va bien faire les choses en lui faisant rencontrer Kennedy. La suite c’est dans les 152 pages de ce tome 2 qui termine la saga de Margaret Mitchell. Le talent d’Alary est tout entier dans ce Gone with the wind qui dans ce tome 2 garde longtemps un suspense très maîtrisé. Scarlett femme d’affaire, Tara doit survivre, un mélange de voix off, la richesse et la solitude, un plaisir rare cette partie de séduction improbable.
Gone with the wind, Tome 2, Éditions Rue de Sèvres, 27 €
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