Raconter la vie de Steve Jobs c’est en quelque sorte raconter la création d’un nouveau monde. Jobs était un génie, il suffit de regarder au tour de soi. iPad, iPhone, iTunes, on en passe, du iMac au MacBook, des mots et des matériels qui font partie de notre quotidien, tout cela inventé par un homme dont la vie n’aura pas été un long fleuve tranquille. Steve Jobs rêvait du futur, Jason Quinn a écrit le scénario et Amit Tayal signé le dessin d’un album qui donne un accès authentique à une saga intellectuelle et financière hors normes.
Un innovateur hors pair, un gamin pas comme les autres, Steve Jobs est un enfant adopté qui aura du mal à prendre en marche le train de l’éducation. L’informatique à ses débuts, l’électronique seront le déclic au milieu des années soixante pour que le jeune Steve rentre dans la course. Il récupère des composants chez HP et avec Steve Wozniak créé une machine qui permet de téléphoner gratuitement. Steve ira à la fac, commencera à méditer, voudra aller en Inde et travaillera chez Atari où il reviendra après son périple indien. Il lancera Apple computer et sera un boss pas simple. En 1977 sort l’Apple II et le fameux logo. Mais des problèmes hiérarchiques au sein de la société vont rapidement se poser doublé de problèmes personnels. Viendront ensuite le temps de Pixar, le succès de Toy Story et la succession des i de tout genre.
La suite est à lire dans l’album. On y découvre un génie rebelle que rien n’arrête, un hyper sensible qui croit en lui et ne s’embarrasse pas de figures de style. Jobs aura plus fait que nul autre pour l’évolution du savoir. Il est mort le 5 octobre 2011. Apple est toujours là et son esprit y règne encore. Jobs croyait à l’impossible en le rendant possible. Une bonne ligne claire et un bouquin parfaitement construit.
Steve Jobs, Celui qui rêvait le futur, Destins d’Histoire, 21g, 17 €
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