Les cérémonies du soixante-dixième anniversaire du 6 juin 44 ont été à la hauteur de ce que l’Europe doit aux troupes alliées qui ont débarqué en Normandie. C’est sûrement l’une des dernières fois où des vétérans qui ont vécu cet enfer pouvaient encore être présents. Avec le tome 3 d’Opération Overlord c’est un hommage aux parachutistes anglais et canadiens que rend cette collection parue chez Glénat.
La batterie allemande de Merville tenait sous son feu la plage de débarquement des Anglais, Sword. Il fallait à tout prix l’anéantir. Ce sont le 9e bataillon de parachutistes britanniques et le 1er bataillon de paras canadiens qui héritent de l’objectif. Norman est anglais, Bellefontaine canadien. Ils ne peuvent pas se supporter et pourtant sont soumis au même entrainement très dur spécifique des parachutistes avant qu’on ne leur explique qu’ils vont sauter en Normandie pour détruire Merville. Bellefontaine, très doué en dessin, est amoureux de Victoria, une jeune auxiliaire anglaise avec qui il veut se marier. Le largage sera un échec, les planeurs dispersés. Il n’y aura que 66 survivants valides sur 750 que comprenaient les bataillons.
Hormis l’intrigue sentimentale et romanesque, le travail de Bruno Falba au scénario et de Davide Fabbri au dessin est d’une rare précision. Une excellente reconstitution minutieuse à la hauteur du sacrifice de ces hommes venus du ciel.
Opération Overlord, Tome 3, La batterie de Merville, Glénat, 13,90 €
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