Un comics inédit jamais publié en France que ce recueil de Nexus par Mike Baron et Steve Rude. Encore une pépite trouvée par Laurent Lerner et les éditions Delirium. Nexus Omnibus volume 1 raconte les aventures épiques d’un super-héros malgré lui dont on va découvrir les origines extra-terrestres et le passé difficile. Un Nexs mal dans sa peau, justicier parfois en doute pour cette série emblématique du comics indépendant au début des années 1980. Nexus remportera six Eisner Awards au long de sa parution entre 1988 et 2008 pour le meilleur dessin plusieurs fois mais aussi le meilleur scénario. Un Nexus dans lequel on plonge avec bonheur pris par les ambiances et les histoires volcaniques. Présentation de Alex Nikolavitch.
En 2491 sur la lune Ylum, siège d’une base-cité souterraine extraterrestre antique, Nexus flotte dans un liquide régénérant. Mais ses rêves le poursuivent, de la Terre d’une prison paraguayenne et d’un tortionnaire, le colonel Hector Gonzalez. Quand il se réveille Nexus a décidé après un rêve de poursuivre le colonel qui se cache sous un faux nom avec sa femme. Xexus le retrouve et il ne peut échapper aux rêves de Nexus qui dit agir en légitime défense. Peu de temps après se présente sur Ylum une journaliste, Sundra Peale sous un prétexte d’avarie de vaisseau. En fait elle veut faire un reportage sur lui ce qu’il refuse tout en acceptant de la garder sur sa base car une tempête solaire menace. Dave de Thune commande à ceux qui entourent Nexus. Avant il avait une usine mais il en a été chassé par Loxar puis sauvé par Nexus. Dave raconte tout cela à Sundra et comment Ylum est devenu un refuge pour beaucoup. Mais d’où vient et qui est vraiment Nexus ? Pourrait-il tuer à la demande ?
Horatio Hellpop alias Nexus, sorte de Robin des Bois des étoiles, c’est ensuite à découvrir dans cette succession d’histoires courtes qui bâtissent l’univers de Nexus mais font aussi apparaître ses failles, ses sentiments. Le dessin s’impose sans problème avec ce côté très physique des années 80. On a des affrontements en interne, des souhaits d’indépendance parmi les fidèles de Nexus qui finit aussi par douter. Il s’interroge en permanence Nexus dans ces 14 histoires inédites en France parues de 1981 à 1985. On termine cet envoûtant volume 1 par les biographies de Mike Baron et Steve Rude. Très décalé, surprenant, intrigant, une découverte de belle volée, en noir et blanc puis en couleur.
Nexus Omnibus, Tome 1, Label Delirium, 39 €
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