Un Arsène Lupin reconverti dans le pop-art façon street-artiste, le tag qui vaut de l’or tout en courant après son passé, devenu aussi un tatoueur réputé, D.O.W. est le héros d’une nouvelle série signée par Thilde Barboni (Hibakusha) et Gabor au dessin. Un thriller avec tous les ingrédients très relevés, mafia, trahison, manipulations, passif historique, on est dans du classique revisité avec des tsars sur le retour ce qui complique légèrement le débat. Ou, au choix, l’ouvre de façon originale. A suivre donc de près à mi-chemin entre Mission Impossible ou Haute voltige.
Sur la Riviera sévit un street-artist, D.O.W. qui est aussi un justicier. Il communique des infos à la Police. Aliocha est un tatoueur réputé chez qui débarque un médecin appelé en urgence, Alexandra, car un client a tourné de l’œil. Sauf que le tatoué est peu recommandable, un maffieux russe. Alexandra découvre chez le tatoueur une page d’armoiries russes qu’elle pense avoir déjà vue. Plus tard, en pleine nuit, Aliocha, blessé par balle débarque chez elle. Elle le soigne et il découvre qu’elle possède un livre sur la héraldique russe. Sur son yacht couvert de tags le maffieux est interrogé par un commissaire.
On ménage le suspense de ce thriller qui accroche rapidement les wagons dans ce premier tome qui est plus qu’une simple mise en place. Même si il y a des évènements téléphonés et prévisibles. Joli graphisme symbolique pour les amateurs de peau décorée. Le dessin est un peu froid mais assez efficace pour ce genre de BD. On attendra le suite pour se faire une opinion définitive. La Une a un petit air Marini très net.
D.O.W., Tome 1, Les Ailes du loup, Dupuis, 16,50 €
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